vendredi 9 août 2013

Audrey Hepburn disait...

Audrey Hepburn disait : "le plus difficile dans la maternité, c'est cette inquiétude intérieur que l'on ne peut pas montrer"...

Si vous saviez le nombre de fois où cette phrase résonne en moi.......

Je trouve personnellement que ce qui est le plus difficile dans la maternité, voire la parentalité, ce ne sont ni le manque de sommeil, ni le manque de temps perso et les tâches de régurgitations sur les fringues.......mais c'est cette incertitude quasi permanente de savoir si l'on mène son enfant sur le "bon" chemin. Les autres animaux doivent éduquer leurs petits pour les rendre autonomes, les rendre capables de se nourrir et de se reproduire dans l'unique but de survivre et de maintenir l'espèce. 

L'Homme, l'être humain complique les choses......mon tout-petit sera-t-il heureux ? Sera-t-il épanouie, accepté dans la société....réussira-t-il? Dès lors qu'il naît, fille ou garçon, nous, parents sommes soumis à la pression de la société que nous leur transmettons à notre tour : il DOIT "bien" se nourrir, "bien" dormir, "bien" sourire, "peu" pleurer, faire ses dents, jouer, tenir, ramper, marcher.......... vite ........en réalité nous ne voulons pas qu'il le fasse 'bien" mais qu'il le fasse comme les autres, voire pour notre petit orgueil personnel mieux que les autres.........

Mon fils n'avait pas 6 mois que je me demandais si je l'avais bien porté et aimé pendant 9 mois, si je l'ai "bien" mis au monde, suffisamment aimé durant les 1ères secondes, minutes...si je lui offre assez de mon temps .......

En réalité à, à peine, 6 mois, je culpabilisais déjà des erreurs de j'avais pu faire....

Non je ne lui ai pas parlé tant que cela quand il était dans mon ventre ou alors pour le "gronder" de me donner autant de coup de pieds, de m'écraser les cotes.......non je ne pense pas lui avoir offert la meilleure arrivée au monde qu'il soit....non la première heure sur mon ventre pendant que je me faisais tout recoudre (13points) sans le moindre anti-douleur n'a pas dû être des plus agréables pour lui, car il devait ressentir toute ma douleur, tout mon mal-être, toute mon envie de fuir cette pièce.....

M'aimera-t-il moins ? A-t-il ressenti tout cela ? Est ce que aujourd'hui encore je ne lui donne pas "assez" ? Est-il heureux ? 

Je sais, je suis sure que je l'aime.........je l'aime différemment de mon homme, du reste de ma famille, je l'aime car il est un peu de moi, je l'aime comme je m'aime avec la même exigence, je l'aime car à chaque fois que je le vois, je vois l'amour qu'il existe entre son père et moi, je l'aime parce qu'il est déjà tellement lui et pas ce que je pensais qu'il serait..........

J'ai mis du temps à faire le deuil du bébé-virtuel, celui que je m'étais imaginée durant toutes ces années, oui BabyO a mis 6 mois avant de faire ses nuits, oui BabyO est un bébéDuracel qui n'arrête jamais de bouger, mais oui aussi son père et moi l'aimons beaucoup, craquons à chaque fois qu'il nous sourit de toutes ses 4 dents, qu'il nous tend les bras.......

Et puis quand vraiment il y a des jours je doute, de la "bonne" mère que je suis, je me répète une phrase d'une très bonne amie : "il est la seule mère qu'il ait, il ne connaît que toi et ne se dit jamais les autres mères, elles font comme si ou comme ça, la mienne est trop comme ci ou pas assez comme ça......non il t'aime comme tu es, car tu es sa Môman !! "

3 commentaires:

  1. tu l'aimes
    vous l'aimez
    il le (re) sent
    le fait que tu te "préoccupes" en est- si besoin était- une preuve supplémentaire

    on ne peut pas tout faire tout bien (en plus tout est relatif ça change !!)
    mais ,comme en classe non ? !!! ,être sincère avec soi ses sentiments avouer ses erreurs savoir qu'on fait du mieux qu'on peut

    pour le reste ....(oui ok facile à dire) je suis sûre que vous faites bien

    laisse souffle respire (peut être Aline détaillera plus et sans doute mieux que moi)
    je t'embrasse bien sincèrement
    ça va être merveilleux votre vie tu vas voir !♥

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  2. pardon dû m'interrompre extra la phrase de ton amie

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  3. Sans détailler plus (je suis nulle dans les détails, non ?^^), je dirais que la meilleure façon de l'éduquer, c'est TA façon à toi.

    On s'en est rendu compte pendant la grossesse, pendant l'allaitement, pendant les premiers mois... bref, tout le temps. Ecouter les autres, oui, faire ce qu'ils disent si on n'est pas à 100% pour, non. C'est notre fils, c'est nous qui le connaissons le mieux, c'est nous qui savons comment nous y prendre. Et s'il avait faim avant les quatre heures entre chaque tétée préconisée par une sage femme à la mat, ben je lui donnais le sein. Parce qu'il avait faim, tout simplement. Et si maintenant, quoi qu'en disent les gens autour de nous, on attend patiemment l'heure de la sieste à table avec lui jusqu'à ce qu'il finisse son assiette parce qu'il fait sa tête de mule (ben oui, c'est le même que nous, mais en plus petit !), ou qu'il aille à la sieste sans l'avoir terminée parce qu'il croit vraiment qu'il est plus tête de mule que lui, c'est parce qu'on sait qu'il est comme ça. Et que ça marche. Hier on a du faire ça aux deux repas, attendre une heure trente à table pour qu'il mange, et aujourd'hui le repas de midi, c'était que du bonheur !

    Humm... je détaille, là, non ?^^

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